Les règles 2023 sont entrées en vigueur
Le 11 février 2023, les règles douanières indiennes de 2023 (assistance pour déclarer la valeur des marchandises importées identifiées) sont entrées en vigueur. Cette règle a été introduite pour sous-facturation et nécessite une enquête plus approfondie sur les marchandises importées dont la valeur est sous-estimée.
La règle établit un mécanisme pour contrôler les marchandises potentiellement sous-facturées en exigeant que les importateurs fournissent la preuve de détails spécifiques et que leurs douanes évaluent la valeur exacte.
Le processus spécifique est le suivant :
Tout d’abord, si un fabricant indien estime que le prix de son produit est affecté par des prix d’importation sous-évalués, il peut soumettre une demande écrite (en fait, n’importe qui peut la soumettre), puis un comité spécial mènera une enquête plus approfondie.
Ils peuvent examiner les informations provenant de n'importe quelle source, y compris les données sur les prix internationaux, les consultations des parties prenantes ou les divulgations et rapports, les documents de recherche et les renseignements open source par pays d'origine, ainsi qu'examiner les coûts de fabrication et d'assemblage.
Enfin, ils publieront un rapport indiquant si la valeur du produit est sous-estimée et formuleront des recommandations détaillées aux douanes indiennes.
Le Conseil central indien des taxes indirectes et des douanes (CBIC) publiera une liste de « marchandises identifiées » dont la véritable valeur sera soumise à un examen plus approfondi.
Les importateurs devront fournir des informations supplémentaires dans le système automatisé des douanes lors de la soumission des bordereaux d'entrée pour les « marchandises identifiées », et si des violations sont constatées, d'autres procédures seront engagées en vertu des règles d'évaluation en douane de 2007.
Les entreprises exportant vers l’Inde doivent faire attention à ne pas facturer moins !
Ce type d’opération n’est en réalité pas nouveau en Inde. Ils ont utilisé des moyens similaires pour récupérer 6,53 milliards de roupies d’impôts auprès de Xiaomi dès le début de 2022. À l’époque, ils avaient déclaré que, selon un rapport des services de renseignement, Xiaomi Inde avait éludé les droits de douane en sous-estimant la valeur.
La réponse de Xiaomi à l'époque était que la cause première du problème fiscal était le désaccord entre les différentes parties sur la détermination du prix des marchandises importées. La question de savoir si les redevances, y compris les droits de licence de brevet, doivent être incluses dans le prix des produits importés est une question complexe dans tous les pays. Problèmes techniques.
La vérité est que le système fiscal et juridique de l'Inde est trop compliqué et que la fiscalité est souvent interprétée différemment selon les endroits et les différents départements, et qu'il n'y a aucune harmonisation entre eux. Dans ce contexte, il n'est pas difficile pour le fisc de détecter certains soi-disant « problèmes ».
On peut seulement dire qu'il n'y a rien de mal à vouloir ajouter un crime.
À l'heure actuelle, le gouvernement indien a formulé de nouvelles normes d'évaluation des importations et a commencé à surveiller strictement les prix à l'importation des produits chinois, principalement des produits électroniques, des outils et des métaux.
Les entreprises qui exportent vers l’Inde doivent faire attention, ne sous-facturez pas !
Heure de publication : 20 juillet 2023